À l’école, copier sur les voisins à l’école valait quelques points en moins ou un zéro pointé. Sur votre site web, cela peut coûter beaucoup plus. Cela, même si c’est sur votre propre site que vous vous répétez. Pourquoi il ne faut pas faire de duplicate content ! On vous explique tout ce que vous devez savoir sur le duplicate content.
Le duplicate content est un contenu qui est identifié comme dupliqué, copié. Il est donc présent sur plusieurs pages web. Il peut s’agir de :
- contenu dupliqué interne : lorsqu’au sein de votre propre site, des parties de texte sont identiques. On pourrait croire que s’autoplagier n’est pas un problème. Malheureusement (ou heureusement pour vos lecteurs), les moteurs de recherche en ont décidé autrement. Imaginons que vous repreniez le paragraphe de présentation de vos offres sur toutes les pages de votre site. Google considérera que vous faites du duplicate content.
- contenu dupliqué externe : lorsque le contenu de quelqu’un d’autre est repris sur vos pages. Vous avez trouvé un article qui parle parfaitement de votre secteur d’activité et vous l’avez copié pour le diffuser sur votre site ? Très mauvaise idée. Google vous pénalisera, là aussi.
D’autres “types” de contenu dupliqué existent. On ne parlera ici que des contenus écrits, et de ceux liés à un souci de développement (par exemple une même page accessible depuis plusieurs URL).
Du spam ? Pour Google, le duplicate content est l’une des techniques du spam. Ce spam est différent de celui qui envahit nos boîtes mail. Il s’agit d’utiliser des techniques qui imitent les facteurs qui permettent à Google de définir la qualité d’un contenu, mais sans tenir la promesse d’un contenu de qualité. Dans son “Webspam Report 2019”, Google annonce détecter chaque jour plus de 25 milliards de pages considérées comme du spam. |
Quelles sont les conséquences du duplicate content ?
Depuis les mises à jour Penguin et Panda, qui mettent en avant le contenu de qualité, Google sanctionne le contenu dupliqué. Le moteur de recherche estime que la qualité passe, entre autres, par un contenu original (parce que oui, prendre du contenu ailleurs, c’est du vol 😉)
Google a la capacité de détecter un contenu plagié, de connaître l’antériorité et donc de savoir qui est l’auteur d’origine.
Le copieur verra les pages de son site baisser dans les résultats de recherche, donc perdre des places. Pourquoi ? Tout simplement parce que le moteur de recherche ambitionne de montrer à ses utilisateurs les meilleurs résultats, et pas une même page, encore et encore.
Que faire si j’ai du contenu dupliqué sur mon site ?
En premier lieu, créez vos propres contenus et réécrivez vos pages si elles se répètent.
Ensuite, sachez que des outils existent pour détecter les articles copiés (on en parle plus bas). Si vous prenez un poste de communicant et que vous héritez du travail d’un autre, cela peut être utile. Idem si vous sous-traitez la rédaction d’un article et que vous avez un doute, ceci peut être utile.
Finalement, s’il n’est pas possible de faire autrement que de dupliquer un contenu sur plusieurs de vos sites, pensez à utiliser la balise noindex (qui indique à Google que la page n’est pas à indexer) ou la balise canonical (qui vous permet de désigner la page de référence d’un contenu, donc de dire à Google : “telle page est issue de telle autre qui m’appartient. C’est cette dernière que tu dois considérer”).
Et si quelqu’un a copié mes contenus ?
Pour savoir si vous avez été copié, la technique la plus évidente (mais aussi la plus laborieuse) consiste à copier-coller des phrases de vos contenus dans le moteur de recherche pour voir si d’autres pages que les vôtres sortent.
Vous pouvez également utiliser Siteliner, pour vérifier (entre autres) si vous avez du contenu dupliqué interne, ou Copyscape, pour savoir si d’autres ont les mêmes contenus que vous.
Ces deux outils sont gratuits dans une certaine limite de pages scannées.
Et enfin, si quelqu’un a repris vos contenus, pas de panique : vous pouvez le signaler à Google.
Crédit photo : Jørgen Håland on Unsplash
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