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Savoir si un contenu est bon

25 Fév 2021 | stratégie éditoriale

Si vous animez vos réseaux sociaux, ou un blog, ou une chaîne YouTube ou un podcast, vous avez sans doute à juger de la qualité des contenus fournis par une agence, un freelance, un collaborateur en interne. Autrement dit, vous devez régulièrement répondre à cette question : alors ? c’est validé ?

Parfois vous en êtes ravis de ces contenus, certain que tout est ok, que vous allez créer un maximum d’engagement avec tout ça. Et puis parfois, pour diverses raisons, et bien vous êtes moins à l’aise. Ça peut être lié au format (quand les vidéos vous parlent moins que les articles de blog par exemple). Ça peut être lié au fond (quand vous vous demandez si le message est bien celui que vous souhaitiez faire passer). Ça peut aussi être un problème de cohérence avec votre marque (lorsque vous ne reconnaissez pas, dans le contenu qu’on vous propose, l’ADN de votre entreprise, lorsque le ton n’y est pas, que le vocabulaire n’est pas celui que vous utilisez habituellement). 

Bonne nouvelle ! Chez le diable est dans les détails on ne vous laisse pas tomber et je vais vous donner, durant les prochaines minutes, quelques clés pour vous en sortir avec tout ça, et répondre sans trop de problèmes à cette grande question : « alors ? c’est validé ? »

Le respect du brief

Et on commence avec  le respect du brief ! A priori, avant de missionner quelqu’un pour la production d’un contenu, vous avez élaboré, seul ou avec votre partenaire contenu (l’agence, le freelance, le collaborateur en interne..), un brief. Dans ce brief, normalement, tout est  stipulé. Il y a un format, un angle, une tonalité, éventuellement des mots clés , des intervenants à interviewer… Je m’arrête là car la liste peut être longue.

Demandez-vous donc, en première intention et lorsque vous étudiez un contenu, si le brief a été respecté. Vous aviez demandé une vidéo de trois minutes pour présenter votre entreprise avec l’intervention de deux collaborateurs, un ton pro mais pas trop corporate, une musique de fond discrète… et on vous livre une vidéo de une minute trente, avec un collaborateur dont l’intervention est réalisée avec un bruit de fond de machine, machine que l’on voit un peu trop dans le cadre d’ailleurs…. Bon, et bien a priori le brief n’a pas été respecté ! Votre partenaire de contenu va devoir revoir sa copie. 

La présence d’informations (vérifiées)

La deuxième choses sur laquelle vous devez être vigilant, ce sont les infos. Dans l’idée, si vous diffusez des contenus, c’est pour faire rayonner votre marque, générer des leads, asseoir votre crédibilité (ce sont quelques exemples parmi d’autres). Certes, mais si vous voulez atteindre un ou plusieurs de ces objectifs, vous devez apporter des informations à votre audience. Alors, lorsque vous allez lire, visionner, ou écouter un contenu, posez-vous ces quelques questions :

  • Est-ce que le contenu est assez nourri en informations ?
  • Est-ce que ces infos ont été vérifiées ?
  • Est-ce que la personne qui va consommer votre contenu, pourra avoir accès aux sources (études, articles, interviews dans la presse), via des liens par exemple ? 
  • Est-ce qu’au contraire vous avez l’impression que tout cela a été un peu survolé et que l’on reste sur notre faim ?
  • Enfin, est-ce qu’il y a des exemples pour imager le propos ?

Les exemples

Un texte, un podcast, ou une vidéo dans lesquels vous ne livrez que des informations brutes, et/ou un point de vue, sans imager votre propos avec des exemples, n’a absolument pas la même saveur qu’un article, même technique, mais dans lequel vous donnez des exemples. Des exemples d’applications d’une technologie que vous expliquez par exemple. Cela donne un peu de respiration à votre audience et rend le contenu.. comment dire ?… plus digeste !

L’écriture

Et puis – et là on aborde un point un peu moins quantifiable, un peu moins objectif – il y a l’écriture de vos contenus. Est-ce que la personne qui a produit le contenu a pris soin de raconter une histoire ? Pensez-vous que vos lecteurs, auditeurs, spectateurs vont être embarqués ?

Au-delà de ça, inspectez la forme : le vocabulaire est-il un peu trop technique ? jargonnant ? Le son, l’image sont-ils de qualité. S’il s’agit d’un texte, est-il aéré (avec des intertitres, des illustrations…) ?

Le style

Enfin, il y a ce petit quelque chose qui ne s’explique pas, qui a trait à votre subjectivité, et qui fait que vous allez, ou pas, apprécier le contenu que l’on vous soumet. Il est possible que vous ne soyez pas captivé par un article, qu’au visionnage d’une vidéo, vous ne soyez pas à l’aise avec le montage, ou qu’en écoutant un podcast, vous ayez envie de zapper. C’est complètement subjectif, mais ça a sa place dans la validation d’un contenu. Pourquoi aime-t-on un auteur de roman plus qu’un autre ? Pourquoi aime-t-on les films d’un réalisateur plus que ceux d’un autre ? C’est, souvent, une question de style.

Faites vous confiance, il est possible que votre audience soit en phase avec vous. Partagez votre ressenti avec la personne qui a produit les contenus. Elle rectifiera le tir. 

Merci d’avoir écouté cet épisode. S’il vous a plu, je ne peux que vous encourager à vous  abonner au podcast du Diable est dans les détails, et pourquoi pas à lui mettre des étoiles et des commentaires sur Apple Podcast. Ça nous aide beaucoup ! Vous pouvez retrouver cet épisode sur notre site Internet dans son format billet de blog avec plein d’infos en plus.

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On se retrouve dans deux semaines pour le prochain épisode ! Laura vous parlera de slow content! A très bientôt 🙂

Photo by Frank Holleman on Unsplash

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